6 choses que je fais et qui me rendent heureuse
...et je vais de ce pas appliquer mes propres conseils !
Parce que j’ai traversé un petit coup de moins bien la semaine dernière, ce sujet d’article tombe à pic.
Quand ça ne va pas, on a trois solutions :
se morfondre, et c’est parfois une étape nécessaire ;
se précipiter dans le plaisir,
et se concentrer (ou du moins essayer) sur le bonheur !
Plaisir, et bonheur, ce n’est pas un peu pareil ?
Le plaisir n’est pas le bonheur et le bonheur n’est pas une accumulation de plaisirs.
Les plaisirs sont de courte durée, le bonheur perdure.
On confond trop souvent les deux !
Alors que chimiquement ce n’est pas la même chose dans notre cerveau et que l’effet n’est réellement pas la même sur l’humeur et la santé mentale…
[…] ce qui les distingue avant tout est la sécrétion des neurotransmetteurs qu’ils libèrent l’un et l’autre dans notre cerveau : les plaisirs fabriquent de la dopamine et le bonheur, de la sérotonine.
Et l’on sait désormais que trop de dopamine écrase les capteurs de sérotonine. Que la dopamine est addictive et la sérotonine antistress.
source : www.florenceservanschreiber.com
Alors voici les choses qui participent vraiment à mon bonheur, et qui ne sont pas des petits plaisirs éphémères :
Récupérer ma fille à l’école
Je vais d’ailleurs devoir y aller, au moment où j’écris ces lignes. Je suis certes embêté de devoir interrompre mon travail, mais je sais que mon cœur va commencer à se remplir de joie en commençant à marcher vers l’école.
Je vais guetter le portail, son manteau et sa petite trombine, attendre qu’elle m’aperçoive et me sourit, qu’elle court vers moi en criant “Maman”.
Oui, je sais. Il faut que j’en profite, bientôt, elle me rejoindra avec la meilleure nonchalance possible 😂
Et même si elle me fait des frayeurs au passage piéton, j’adore ces retours d’école, à marcher à côté d’elle. C’est parfois une telle bouffée d’air frais dans des journées un peu stressantes, ça m’apaise durablement.
Courir sous la pluie
Alors celui-là, il est vraiment facile à identifier. Car je peux vous assurer que je ne peux pas confondre ça avec un plaisir immédiat.
Quand il pleut, je n’ai pas envie d’y aller. Il faut que je m’équipe, que je fournisse un peu d’effort pour me réchauffer, que je fasse attention à ne pas glisser.
Mais ensuite, les sensations positives montent. Le plaisir de la course, certes accompagné de fierté, de la sensation de ne faire qu’un avec la nature, de l’impression d’être une aventurière, d’avoir combattu vaillament la flemme.
Bref, le début n’est pas agréable, mais ça crée chez moi un cocktail de bonheur durable. Bien que le sport produise de la dopamine, il se passe un truc différent quand le chalenge est plus… météorologique.
Dessiner, colorier, peindre…
Je n’ai pas su choisir, mais n’allez pas croire que je suis une grande artiste. J’aime bien faire des petites choses de mes mains, voilà tout.
Je me lance une fois par an dans un projet ou deux en tricot, j’aimerais avoir un jour une machine à coudre (et apprendre à m’en servir), mais je fais surtout ce que je maîtrise déjà à peu près : tout ce qui tourne autour du dessin.
Et emporter par la vague, je me suis mis à l’aquarelle il y a quelques années. J’en fais vraiment par épisodes, mais le sentiment est toujours le même :
Je n’ai pas envie d’arrêter, je fais ça pendant plus d’une ou deux heures sans m’en rendre compte et je me dis qu’il faut vraiment que je recommence plus souvent. Ce que je ne fais pas, évidemment.
Parler avec une autre féministe
Ah ! ça, c’est réellement une nouveauté pour moi…. Ces dernières années.
Rencontrer quelqu’un, ou quelqu’une plutôt, et me mettre à parler discriminations, patriarcat, féminisme, etc.
Et trouver ça si fluide, si cool, sans aucun effort.
Ne pas avoir à expliquer, batailler, minimiser, être diplomate, pédagogue… se comprendre, savoir qu’en face, il y a les mêmes émotions et connaissances partagées.
C’est un telle libération, une facilité et une bouffée d’air frais. Littéralement. Ça me laisse un sentiment d’appartenance, de juste place, d’espoir, et ça ravive une énergie toute particulière !
Celle de la sororité !
Rigoler avec mes amies
Parler c’est bien, mais arriver à ce moment de la soirée, où tu rigoles franchement… et où ça se transforme en fou rire général. Là, c’est puissant.
Entre lâcher prise, confiance, réciprocité, partage, communion, souvenirs…
Que du bonheur.
Et je crois que je n’ai pas besoin de détailler davantage en quoi être avec des amis est essentiel au bonheur ?
D’ailleurs, elles me manquent !
Préparer surprises ou cadeaux
Comme le dit assez bien la formule “plaisir d’offrir” ce n’est pas du tout une corvée pour moi.
Ok parfois, je me prends la tête, car je n’ai pas d’idées, comme tout le monde.
Mais c’est parce que le bonheur d’offrir, c’est tout un processus : la recherche, la préparation, le choix, l’emballage et la confection des petits mots doux… et le plaisir partagé avec la personne qui reçoit ensuite.
Préparer, offrir puis voir qu’on a fait plaisir, c’est vraiment un bonheur simple qu’on ne peut pas m’enlever.
Même les années où je dois me décarcasser pour faire des cadeaux pas chers à Noël, j’y mets du cœur et y trouve de la satisfaction.
C’est galère des fois, un peu frustrant, mais quand même plus plaisant que d’offrir une carte-cadeau ou juste commander un truc en ligne, livré chez la personne, qu’on ne voit même pas passer.
Mais j’ai conscience que c’est tout à fait personnel.
Et toi, tu cultives le bonheur ou… ?
Cet article tombe à pic. La semaine dernière j’ai participé à une table ronde sur les réseaux de femmes et minorité de genre dans la musique et je confirme : je nage encore dans le bonheur que ce moment nous a procuré à toustes. Je me sens un peu bif bof aujourd’hui et ton article m’a fait du bien. Je vais de ce pas caresser mon chat 🐈❤️
J'aime beaucoup cet article... je trouve qu'on gagne tous à nous poser un moment et prendre conscience de ce qu'on "kiffe" vraiment.
... je vais me prêter à l'exercice. Merci d'avance de ce que ça va engendrer <3